L’Acsel et Altéir Consulting accueillaient ce 3 juillet une de leurs traditionnelles éditions du Payment & Fintech Club, le rendez-vous 100% connecté sur les dernières tendances autour de la banque, de l’assurance et des moyens de paiement. Rappelez-vous, la précédente édition du PFC faisait état de l’avancée des cryptomonnaies et de la technologie Blockchain ainsi que de leurs applications concrètes dans l’industrie de la finance.
Cette nouvelle matinée du Payment et Fintech Club, piloté par Laurent Nizri, CEO d’Altéir Consulting, fondateur du Paris Fintech Forum et vice-président de l’Acsel, réunissait l’ensemble des acteurs sur la question du long chemin de la transformation digitale des banques, de l’assurance et des paiements. L’occasion de confronter les visions des banques, assurances, fintechs, insurtechs et acteurs du paiement.
Programme de la matinée :
3 tables rondes :
- Transformer la banque ou en créer une nouvelle ?
- Alice Holzman, Directrice générale, My French Bank, La Banque Postale
- Véronique Faujour, Directrice Développement client & Innovation, Crédit Agricole
- Frédéric Senan, CEO, Morning,
- Hugues Le Bret, Fondateur de Compte Nickel, BNP Paribas
- Paiement : Cashless society, une utopie ou une réalité prochaine ?
- Cyril Chiche, CEO, Lydia,
- Houssem Assadi, CEO, Dejamobile
- Erwann Bruyelle, CEO, TSI Payment,
- Alexandre Stervinou, Head – Payment oversight division, Banque de France,
- Marc Favero, Directeur des Opérations Stratégique et de l’Innovation, Brinks France
- Assurance : retour d’expérience sur la digitalisation des parcours clients et les premières collaborations avec des insurtechs.
- Julien Martinez, Head of Strategy, Innovation and M&A, Allianz France,
- Gilles Scaramiglia, Directeur Digital et Expérience Client (CDO), Aviva France,
- Eric Mignot, CEO, +Simple,
- Alexandre Rispal, CEO, Moonshot-Internet.
Assurer l’accompagnement client : le modèle du click and mortar a la cote
Le digital c’est bien, le phygital c’est mieux. Croisement de physique et de digital, le phygital est en tout cas le prochain avantage concurrentiel des groupes bancaires traditionnels qui, en plus de continuer à miser sur le digital, intègre le capital physique comme un point de repère clientèle à ne pas oublier, à en croire Alice Holzman et Véronique Faujour.
“La Banque Postale, c’est 8 millions de clients digitaux. Mais notre volonté d’accompagnement des clients, qui passent par la proximité et le relationnel avec des bureaux de postes physiques, demeure avant tout une priorité qui explique l’investissement de près d’un milliard d’euros dans la rénovation du parc immobilier du groupe et la modernisation des points de contacts.” Alice Holzman, directrice générale – Ma French Bank
Du côté du Crédit Agricole, la nuance est de rigueur. Si l’essor des banques et des services en ligne est largement perceptible, Véronique Faujour, directrice du développement client et innovation, plaide la cause des établissements bancaires traditionnels qui restent une valeur sûre pour la clientèle.
“Les clients recherchent la simplicité dans les produits, permettant notamment de ne pas être à découvert par exemple. Mais malgré cette appétence pour les services dématérialisés, beaucoup de Français restent attachés à leur banque.” Véronique Faujour, directrice du développement client et innovation – Crédit Agricole
Conscient de l’émergence de cette tendance, le prochain baromètre “Confiance et digital” de l’Acsel, qui vise à mesurer l’impact du numérique dans l’activité des PME et des ETI, intégrera pour la première fois un volet dédié au phygital. Les résultats en décembre 2018 !
Loïs Aisa
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