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Faire briller le numérique en Europe ? Le Président de l’ACSEL, Cyril Zimmermann intervenait le 10 juin aux 6èmes Rencontres Parlementaires sur le numérique. Il a insisté sur la nécessité de créer un répertoire des sociétés partenaires en Europe et sur la diffusion d’informations sur les bassins de ressources de compétences. Il souligne également le besoin de capital risqueurs à l’échelle européenne pour lesquels il y encore trop de freins et peu d’incitations.

L’ ACSEL s’est emparée du sujet de la transformation numérique, que cela soit pour les activités anciennes ou pour les activités dites digital natives. Un des enjeux fondamentaux est qu’il faut être présent au niveau européen. Une activité numérique ne peut plus se concevoir pour uniquement 65 millions de personnes au regard des investissements nécessaires.

J’ai créé il y a 19 ans une société que je préside aujourd’hui. Au bout de trois ans, nous étions présents dans une dizaine de pays européens. Je pense qu’il faut être un peu fou pour faire cela, car le marché européen existe par certains aspects, mais pas totalement. Pour un commerçant, un marché c’est avant tout la capacité à savoir qui sont les partenaires, clients et fournisseurs. Aujourd’hui, ces informations pour les autres pays de l’Union européenne ne sont pas disponibles. Il n’y a pas de cartographie des partenaires qui ont la capacité à accompagner l’entreprise à aller en Allemagne ou dans tout autre pays. C’est un outil essentiel à mettre en place, à l’initiative du public ou du privé, mais dans tous les cas cela doit se faire. Pour obtenir des informations dans des pays précis via Google, il faut utiliser le site local de Google et taper les requêtes dans la langue locale, faute de quoi les informations obtenues ne concerneront que principalement des sociétés anglo-saxonnes. Cela complique donc les choses pour trouver les informations afin d’aller à l’international. Il n’y a pas de cartographie des partenaires et il y a un manque de connaissance des lieux où se situent les pôles de compétence à l’échelle de l’Europe. L’on trouve par exemple de très bons développeurs d’applications au Portugal, mais personne ne le sait. En Roumanie, Amazon a engagé 200 développeurs informatiques pour créer sa market place. La France a une excellence dans le développement informatique pour les algorithmes. Nous avons beau être à l’heure du big data, il nous manque des informations clés et une capacité à franchir la frontière linguistique.

À ce propos, je veux souligner l’importance du rôle que pourraient jouer les sociétés de capital-risque européennes à ce niveau. Elles peuvent vous aiguiller dans la pénétration d’un marché, en vous présentant des partenaires, des clients, des fournisseurs. Or, il n’y a pas de capital-risque européen aujourd’hui, pour des questions réglementaires, fiscales, et parce qu’il n’y a pas, en l’absence de bourse européenne, de sortie financière au niveau européen. Parce qu’il n’y a pas aujourd’hui de mécanisme financier incitatif pour créer de la valeur au niveau européen, il n’y a pas d’accompagnement. Quant au niveau public, il n’y a pas de diffusion d’informations. Cela complique les choses.

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