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Les résultats de cette 4ème édition du Baromètre de la Confiance des Français dans le numérique montrent une baisse constante de la confiance (seuls 40% des internautes ont globalement confiance). Les Français sont également de plus en plus réticents à communiquer des informations personnelles en ligne. Cependant, ils continuent à utiliser massivement les services en ligne avec un usage qui plafonne. Les Français sont également intéressés par les nouveaux usages comme l’économie collaborative et les objets connectés.

>> Une très forte confiance des utilisateurs dans l’économie collaborative
83% des offreurs et 79% des clients ont confiance dans l’économie collaborative. La renommée de la plateforme d’économie collaborative reste le 1er levier de confiance pour 54% des clients et 53% des offreurs.
Pour les clients, les autres facteurs de confiance sont la notation des utilisateurs (52%), les possibilités de recours (37%), les renseignements sur les personnes et les modalités de paiement (36%).
Quant aux offreurs, ils plébiscitent les modalités de paiement et les notations des utilisateurs (49%) et les possibilités de recours (43%).
Des freins subsistent dans la pratique de l’économie collaborative. Pour les clients ce sont la mauvaise qualité de service (43%), le piratage des données bancaires (40%), l’utilisation abusive des données personnelles (34%) et le défaut de service (28%).
Côté offreurs, les principales craintes sont l’incivilité du client (57%), l’absence du client (46%), suivies à 44% du défaut de paiement et des dégradations ou vols.

>> Les motivations : faire des économies et des rencontres pour les loueurs quand les offreurs citent en premier lieu une démarche écologique
85% des loueurs citent les motifs économiques comme première motivation, 39% une démarche écologique et 21% faire des rencontres.
Pour les offreurs, c’est avant tout la démarche écologique qui est mise en avant pour 57%, bénéficier de nouvelles sources de revenus (54%) et faire des rencontres 32%.

>> Un engouement avéré pour les Objets Connectés
On observe un engouement avéré pour les objets connectés (10% d’équipés, 20% d’intention) mais avec une confiance relative : 61% des utilisateurs se disent gênés par le stockage des données sur Internet, 35% des utilisateurs de maison connectée ne savent pas où sont stockées les données générées dans les appareils connectés.

>> La réticence à communiquer ses données connaît une hausse importante
• 21% se déclarent réticents à la communication d’attributs d’identité en ligne, contre 5% en 2009.
• 74% refusent d’être géolocalisés.
• Seuls 18% publieraient en ligne des informations relatives à leur santé contre 29% il y a deux ans.
• 29% sont prêts à mettre en ligne des photos contre 49% en 2013.
• 86% des internautes ne voient pas d’intérêt à valoriser leurs données en échange d’avantages.

>> Les taux d’usage établis plafonnent mais ne sont pas affectés par la baisse de la confiance
Même si les taux d’usage restent très élevés (administration et e-commerce 89%, banque 86%, réseaux sociaux 77%), la confiance se dégrade. Dans l’administration en ligne, elle est passée de 86% en 2009 à 67% en 2015, dans la banque en ligne, de 69% à 72% et dans l’e-commerce, de 53% à 43%. Seuls les réseaux sociaux progressent (de 35% en 2011 à 43% en 2015).

>> Une valeur d’usage qui prime sur la confiance
L’e-commerce et les réseaux sociaux connaissent le plus grand écart entre usage et confiance : usage 89% / confiance 43% pour le commerce en ligne et usage 77% / confiance 43% pour les réseaux sociaux.
Pour accorder leur confiance, les internautes plébiscitent en premier lieu la crédibilité du site : ils sont 49% à faire confiance aux sites de commerce en ligne connus, 54 % à la renommée du site pour l’économie collaborative, 23 % à la réputation du site sur les réseaux sociaux.
Le premier frein est lié à l’usurpation d’identité et à la fraude associée comme le piratage des données bancaires : cité à 86% pour l’e-commerce, 66% pour la banque en ligne, 42% pour l’administration, 36% pour les réseaux sociaux.

>> Les internautes font preuve de maturité et développent des stratégies de protection de leurs données personnelles
• 84% ont déjà eu une action concrète de protection quand ils naviguent sur internet.
• 44% fournissent des informations erronées.
• 28% des utilisateurs de réseaux sociaux utilisent un pseudo contre 16% en 2013.
• 70% ont effacé des cookies ou des fichiers temporaires.

>Une demande pour des labels et des marques de confiance
• 52% des internautes ne souhaitant pas acheter sur des sites étrangers seraient rassurés par un label européen.
• 31% des internautes seraient rassurés par un label CNIL pour les sites de l’administration et 22% pour l’e-commerce.[

Enquête réalisée par l’IDATE.

SONDAGE EN LIGNE AUPRÈS DE 1000 INTERNAUTES AU MOIS DE MARS 2015.
ECHANTILLON REPRESENTATIF DE LA POPULATION FRANCAISE.

PRÉCÉDENTES VAGUES EN 2009, 2011, 2013

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